Saint Benoît-Joseph Labre
Le mendiant de Dieu
Jour férié : 16 avril
Benoît Joseph Labré est né le 25 mars 1748 à Amettes, en France, où il était l'aîné d'une famille d'agriculteurs de quinze enfants.
À l'âge de seize ans, il fut envoyé chez son oncle paternel, prêtre d'Erin, pour étudier en vue du sacerdoce. Mais il réalise qu’il veut devenir moine. Ses mauvais résultats scolaires excluaient sa formation sacerdotale prévue. Il tente en vain d'adhérer à divers ordres monastiques.
A l’âge de 19 ans, il tente en vain d’entrer dans plusieurs monastères. Cependant, il était trop faible et souffrait de terribles crises d’angoisse qui le faisaient douter de sa vocation. Un abbé lui dit finalement : « Dieu veut que tu ailles ailleurs. » Il ne cherche pas à le préserver à tout prix.
Benoît entreprit alors un long pèlerinage. Son monastère sera le chemin, son seul compagnon de prière sera Dieu seul. Après un pèlerinage de sept ans dans divers lieux de pèlerinage, il arrive à Rome en 1777. Il s'est arrêté pour de très longs moments de prière dans les différents sanctuaires qu'il a croisés en cours de route.
Benoît était habillé comme un mendiant, couvert de puces et de poux. Mais complètement libéré des biens de ce monde, il devient pauvre et contrit en suivant Jésus. Il a parcouru plus de trente mille kilomètres à pied sur les routes de France, d'Italie, d'Espagne, de Suisse, d'Allemagne et de Pologne. Moqué et poursuivi par les milieux bien-pensants, il reste toujours aimable et joyeux.
Petit à petit, il découvre que sa vocation est d'être pèlerin. Avec un bâton à la main. un chapelet autour du cou, un autre à la main, un crucifix sur la poitrine, sur les épaules et un sac contenant tous ses biens, c'est-à-dire son Nouveau Testament, Benoît a parcouru dans une vie de pauvreté et de prière les chemins de l'Europe .
Le cœur de Benoît est tourné vers Dieu, mais il se tourne aussi vers les autres. Tout en vivant dans une extrême pauvreté, en partageant les soupes populaires avec les pauvres et les humiliés, toujours en prière et toujours patient.
A Rome, où Benoît passa les dernières années de sa vie, il fut surnommé « le pauvre des Quarante Heures ». Dans son lieu préféré, Rome, il prie souvent dans les églises, avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, où il distribue aux pauvres ce qui lui est donné.
Il fut béatifié par le pape Pie IX en 1860. Le pape Léon XIII le canonisa le 8 décembre 1881.
Les maisons Labre pour vagabonds et sans-abri portent son nom.
Des miracles lui sont immédiatement attribués ; ils contribuèrent même à la conversion de John Thayer, un pasteur presbytérien.
Modèle : de pauvres, de mendiants, de sans-abri, de vagabonds, de vagabonds, de personnes déplacées et de vagabonds.